L’année 2024 a été un millésime riche en émotions olfactives, avec des tendances marquantes et des créateurs audacieux qui ont su captiver nos sens. Parmi les notes les plus en vogue, la vanille et la cerise se sont imposées, tandis que le parfumeur Quentin Bisch a continué de faire parler de lui, suscitant à la fois admiration et critiques.
La Vanille : Une Note aux Mille Facettes
Loin de ses interprétations classiques, la vanille s’est révélée sous des aspects inattendus. Elle s’est déclinée en une palette de nuances surprenantes, tantôt gourmande, boisée, poudrée, cuirée, fumée, ou encore aquatique. Voici quelques parfums qui ont exploré la vanille avec originalité :
- Vanille 12:00 et Vanille 24:00 de Francesca dell’Oro
- Opulence II de Laurent Smal
- Goddess Eau de Parfum Intense de Burberry
- Rise and Fall de Floraïku
- Shaghaf Vanilla Toffee de Swiss Arabian
- Orchidivy 21.1 de Pierre Guillaume Paris
- Heron Preston de Henry Jacques
- Vanille de Minuit de Maison Tahité
- Amber Vanilla de The 7 Virtues
- Cuir InfraRouge de Maison Crivelli
- Vanilla Crush de Gleam Perfume
- Fraise Meringuée de Urban Outfitters
- Indian Leather de Memo Paris
- Love for Sale de Francesca Bianchi
- Vanilla Candy Rock Sugar | 42 de Kayali Fragrances
Quentin Bisch : Un Parfumeur au Sommet de sa Créativité
Quentin Bisch, surnommé le « jeune prodige de Strasbourg, » est un parfumeur qui a marqué 2024 par sa créativité et sa productivité. Ses créations suscitent des émotions fortes, partagées entre enthousiasme et critiques. En 2024, il a créé un nombre impressionnant de 35 parfums pour 18 marques différentes. Voici quelques exemples de ses créations les plus notables :
- Tilia de Marc-Antoine Barrois
- Le Sel d’Issey d’Issey Miyake
- Tubéreuse Astrale de Maison Crivelli
- Teriaq de Lattafa Perfumes
- Gaultier Divine Le Parfum de Jean Paul Gaultier
- Bois Impérial Extrait d’Essential Parfums, qui a connu un grand succès
- Kenzo Homme Indigo
Son style audacieux et sa capacité à anticiper les désirs du public, tant les plus larges que les plus exigeants, font de lui un acteur incontournable de la parfumerie contemporaine. Toutefois, certains remettent en question la valeur de ses créations, le considérant comme un faiseur de best-sellers plutôt qu’un véritable artiste.
Tendances Olfactives et Retours aux Sources
En plus de la vanille et de la cerise, 2024 a été marquée par d’autres tendances olfactives:
- Le café, le tabac et les notes de noix ont gagné en popularité.
- Les parfums gourmands avec des notes lactées et crémeuses sont restés tendance, tandis que la note beurrée a divisé les opinions.
Par ailleurs, l’année a vu la renaissance de marques patrimoniales, telles que Violet, Bienaimé, Isabey, Lesquendieu et Jacques Fath. Ces marques ont su revisiter leurs classiques avec une touche de modernité, en utilisant des matériaux traditionnels et nouveaux. Cette tendance met en lumière la volonté de nombreuses maisons de parfums de se reconnecter à leurs racines tout en se projetant dans l’avenir.
L’année 2024 a également été marquée par le retour de l’oud, non plus comme une tendance sensationnelle, mais comme une note plus familière, utilisée de manière plus subtile et accessible.
Enfin, 2024 a vu la consécration de Delphine Jelk chez Guerlain, qui a su insuffler un vent de fraîcheur à la maison avec des fragrances luxueuses au style néo-classique. Francesca Bianchi a également confirmé son talent avec des créations sensuelles mêlant accords modernes et vintage.
Conclusion
L’année 2024 restera comme un cru mémorable pour la parfumerie, avec des tendances fortes, des créateurs inspirés, et des émotions olfactives intenses. Entre la douceur de la vanille, la gourmandise de la cerise, l’audace de Quentin Bisch et le retour de marques patrimoniales, cette année a su ravir les passionnés de parfums. Il ne reste plus qu’à attendre avec impatience les découvertes que 2025 nous réserve !
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« Ce qu’en Pensent les Passionnés : Débats et Divergences »
L’année 2024 n’a pas seulement été une année de créations et de tendances, mais aussi de discussions passionnées au sein de la communauté des amateurs de parfums. Le travail de Quentin Bisch, par exemple, a suscité des avis très partagés. Certains le considèrent comme un « jeune prodige », un créateur audacieux et prolifique qui comprend les attentes du public. D’autres, en revanche, comme le mentionne Terryris, le voient plutôt comme un « faiseur de best-sellers », dont les créations manquent parfois de profondeur. Ces critiques soulèvent des questions sur la valeur artistique des parfums produits en masse et sur la différence entre succès commercial et véritable talent.
Par ailleurs, certaines tendances, comme la prédominance de la vanille, ont également fait l’objet de commentaires. Isabelle se demande si 2024 a été un bon millésime pour cette note, soulignant le manque de « vraie belle vanille » et préférant les interprétations plus pâtissières ou confiseries. De même, l’avis de Terryris remet en question la qualité de la vanille dans certaines créations, suggérant que la liste des parfums à la vanille est peut-être trop exhaustive. La note beurrée, mentionnée comme tendance par la source, a également divisé les opinions.
Ces avis, qu’ils soient enthousiastes ou critiques, montrent la richesse et la diversité des perceptions dans le monde du parfum. Ils soulignent également l’importance de considérer les différentes perspectives pour une compréhension plus complète des tendances et des créations de l’année. Les « passionnés », comme ceux qui commentent sur Fragrantica, jouent un rôle crucial dans ce dialogue, contribuant ainsi à une vision plus complexe et nuancée du paysage olfactif.
Absolument, voici comment on peut mettre en avant les points de désaccord et élargir le débat aux autres tendances, en s’appuyant sur les informations des sources et notre conversation précédente :
Points de désaccord et questions soulevées :
- Le travail de Quentin Bisch : admiration versus critique
- Certains le considèrent comme un « jeune prodige », louant sa productivité et son aptitude à cerner les attentes du public.
- D’autres, comme Terryris, le perçoivent comme un « faiseur de best-sellers », suggérant que ses créations manquent parfois de profondeur artistique et que leur succès est plus commercial que qualitatif.
- Ces avis divergents soulèvent la question de la valeur artistique dans la parfumerie de masse, ainsi que de la distinction entre un succès commercial et un véritable talent.
- La question de savoir si une création qui plaît au plus grand nombre peut être considérée comme une œuvre d’art est posée.
- L’article met en avant que le style de Quentin Bisch ne convient pas à tous, bien que son audace et sa productivité suscitent le respect.
- La vanille : une tendance surestimée ?
- Alors que l’article initial souligne la diversité des interprétations de la vanille en 2024, Isabelle doute de la qualité de cette note cette année-là, trouvant qu’il y a eu plus de « pâtisseries et confiseries » que de « vraies belles vanilles ».
- Terryris remet en question le caractère remarquable de certaines vanilles, suggérant que la liste de parfums avec cette note est peut-être trop exhaustive et peu sélective.
- Cela interroge sur la pertinence de certaines tendances et sur la nécessité de rechercher la qualité plutôt que la quantité.
Élargissement du débat aux autres tendances :
- Le retour des marques patrimoniales :
- L’article mentionne la renaissance de marques comme Violet, Bienaimé, Isabey, Lesquendieu et Jacques Fath, qui combinent des « profils historiques réimaginés » avec des mélanges de matériaux traditionnels et modernes.
- Terryris remet en question la nouveauté de cette renaissance, suggérant que cette tendance était déjà bien établie.
- Cela soulève la question de l’authenticité et de l’innovation dans le contexte de la parfumerie vintage.
- Il est important de se demander si ces marques se contentent de rééditer le passé ou si elles proposent de réelles innovations.
- L’oud : un ingrédient démocratisé :
- L’oud, qui avait connu un pic de popularité, est devenu un ingrédient plus courant en 2024, utilisé de manière plus subtile et accessible.
- L’article souligne que l’oud a évolué pour devenir une note de soutien, mettant en valeur ses nuances boisées et cuirées.
- Le débat pourrait porter sur la manière dont les parfumeurs intègrent cet ingrédient, et si la démocratisation de l’oud a entraîné une perte d’originalité.
- La question est de savoir si l’oud, en devenant plus accessible, a perdu sa singularité et son côté luxueux.
- Les notes gourmandes, lactées et beurrées :
- L’article mentionne que 2024 a été marquée par des parfums gourmands avec des notes lactées et crémeuses.
- La note beurrée est spécifiquement mentionnée comme une tendance qui divise.
- Le débat pourrait s’orienter sur l’appréciation subjective de ces notes, certains les trouvant agréables et d’autres non.
- La question de savoir si ces notes gourmandes sont une simple tendance passagère ou un élément plus durable dans le monde de la parfumerie peut être posée.
Conclusion : Une Année Olfactive en Mouvement Constant
L’année 2024, telle que perçue à travers les notes de vanille, de cerise et les créations de Quentin Bisch, ainsi que d’autres tendances marquantes, révèle un monde de la parfumerie en pleine effervescence1. La vanille, par exemple, loin de se limiter à ses interprétations classiques, a exploré de nouvelles facettes, suscitant des réactions variées2. De même, l’ascension de Quentin Bisch, salué par certains comme un prodige, a également fait l’objet de critiques34. Ces divergences d’opinions soulignent que la parfumerie est un domaine où l’appréciation personnelle joue un rôle crucial.
Au-delà des ingrédients et des créateurs, l’année a vu le retour de marques patrimoniales, comme Violet et Jacques Fath, réinventant des classiques5. Ce retour au passé a suscité un débat sur l’authenticité et l’innovation4. De plus, l’oud, autrefois un ingrédient de niche, s’est démocratisé, s’intégrant de manière plus subtile dans les compositions contemporaines67. Cela soulève la question de savoir si cette accessibilité accrue a entraîné une perte de singularité.
Les tendances gourmandes, avec leurs notes lactées et beurrées, ont divisé les opinions, montrant que les préférences olfactives sont très subjectives48. Les commentaires des passionnés sur Fragrantica, comme ceux d’Isabelle et de Terryris, enrichissent le débat en exprimant des doutes sur la qualité de certaines tendances et en remettant en question le travail de certains parfumeurs4.
En définitive, 2024 apparaît comme une année de contrastes et de discussions animées.
L’important est de se forger sa propre opinion, d’explorer, d’expérimenter et de partager son ressenti. Comme l’a dit Tyrvasia Argyraki, l’auteure de l’article : « J’espère que 2025 sera tout aussi fascinant ».
À chacun de faire ses propres découvertes olfactives.